Motocross Bercheux - 14 septembre 2014 ...

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Premier but en promotion pour Nicolas Grandjean.
Il rapporte trois points à Givry.

N. Grandjean : buteur décisif samedi, motocrossman dimanche, à l’AMPL ...

Samedi, Nicolas Grandjean, le plus fidèle des Canaris, a marqué un but important. Son premier en huit ans. Dimanche, il roulait à… l’AMPL, à Bercheux.

Nicolas Grandjean, vous pouvez nous raconter ce but, le premier avec Givry en championnat depuis huit ans?

J’ai senti le bon coup sur le côté droit, puisque mon opposant, Mayanga, ne me suivait pas quand nous attaquions. Tom Paquet me lance en profondeur et je me retrouve face au gardien. Je frappe du gauche et avec un brin de réussite, le ballon entre via le poteau.

Quel sentiment avez-vous ressenti?

J’étais heureux de marquer, mais je dois avouer que je suis aussi content quand je sauve une balle sur la ligne pour garder les trois points. Lorsque nous gardons le zéro en défense, je suis aussi heureux qu’un attaquant qui marque.

L’an dernier, vous avez souvent joué arrière gauche. Et vous voilà à droite cette fois, vous préférez ce côté?

Oui, puisque je me retrouve sur mon bon pied lorsque je sors de zone. L’an dernier, je n’osais pas m’aventurer trop haut, car mon pied gauche est loin d’être brillant. L’arrivée de Virgil Stouvenaker, véritable gaucher, a permis mon replacement. Je peux ainsi monter plus souvent et avoir un apport offensif plus important.

Pour y parvenir, il faut être au top physiquement, c’est votre cas?

Oui, quand je suis épargné par les pépins physiques, je peux multiplier les montées. J’ai toujours eu une bonne condition et je roule beaucoup en VTT ou à moto durant l’entre-saison. Là, j’ai une petite douleur au genou, mais elle ne m’empêche pas de jouer, même si je suis sorti à la pause à Liège. Mais je n’étais pas dans un grand jour non plus.

Vous avez rectifié le tir contre Onhaye, un adversaire plus faible?

Oui, plus faible, mais pas mauvais non plus. Je m’attendais à une formation plus mal en point. Onhaye n’est pas un oiseau pour le chat. Cette équipe nous a mis en difficulté dans le dernier quart d’heure, même si nous aurions dû être à l’abri.

Givry est seul en tête du championnat. Vous comptez aller au bout?

Du tout. Il faut relativiser, même si nous avons décroché la victoire à Liège et un point à Namur. Je pense que nous pouvons viser une place dans le top 5 même si la série est relevée.

Que faudra-t-il changer par rapport aux autres années?

La régularité. Givry a toujours bien débuté la saison, avant de connaître des périodes plus délicates. Certes, le noyau n’est pas des plus fournis, mais le coach veille à le faire tourner et je ne pense pas que la fatigue va jouer un rôle au fil des matches.

Vous entamez votre huitième saison à Givry, quelle fidélité!

Oui, je me plais bien à Givry et je n’ai aucune raison d’aller voir ailleurs. Tout qui passe par Givry sait qu’il y sera bien.

Vous êtes le plus ancien dans le noyau, mais vous ne prenez jamais la parole dans le vestiaire?

Non, je suis quelqu’un de discret. Je me concentre d’abord sur mon match, c’est ma personnalité qui veut cela.

Ce but doit vous faire plaisir après des dernières semaines difficiles?

Oui, ma copine Valentine a perdu son papa et nous avons vécu et vivons encore des moments délicats. Je suis là pour la soutenir, l’aider, l’accompagner. Ce but leur est logiquement dédié. Et je dois avouer que le foot, dans ces moments-là, permet de se changer les idées.

Vous avez évoqué le motocross, vous roulez beaucoup?

Dès que je peux. Ce dimanche, j’ai pris part à la manche AMPL de Bercheux. Je signe une 15e place et une 14e place sur 40, ce n’est pas mal. J’ai cette passion depuis tout jeune avec mon meilleur ami, Jérémy Nique. Nous roulons souvent en France et en Allemagne notamment.

Vous n’avez pas peur des blessures?

Non. Je sais que je prends des risques, mais celui qui va jouer au mini-foot le vendredi aussi, ou même celui qui s’offre une sortie en VTT. C’est aussi l’occasion de penser à autre chose qu’au foot. Et la saison de motocross correspond souvent à la trêve footballistique.

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Sam Jordant, champion chez les 65 cc ...

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Les nationaux prêts à s’élancer.

Quatre pilotes se sont emparés du titre de champion à Bercheux : parmi eux, le jeune Marchois Sam Jordant chez les 65 cc.

Laurent Lamoline et les responsables du motocross de Bercheux peuvent être contents de leur organisation. Elle a accueilli un nombreux public venu encourager les 437 pilotes présents sur son circuit panoramique et très apprécié.

Les pilotes provinciaux n’ont pas souvent été à l’honneur avec seulement dix podiums. Trois médailles d’or ont été attribuées en catégorie 50 au jeune Ethan Berben, d’Aye, déjà vainqueur à Willancourt. Doublé également pour le Marchois Sam Jordant, qui est aussi sacré champion dans la catégorie des 65 cc avec 13 victoires. Deux bouquets encore dans le groupe des seniors pour Florian Touchèque de Bastogne.

Très belle seconde place également au classement général pour Adrien Collin dans le groupe des débutants série 2.

Florian Deumer, qui roule sur ses terres, rate de peu la première place. En première manche, il est dépassé au dernier tour par Pit Lambert avec lequel il a livré un superbe duel. Au cours de la seconde confrontation, il emmène le peloton durant trois tours avant d’aller à la faute pour se retrouver finalement en 5 e position. Notons encore la très belle prestation de Bryan Belacca dans le groupe des juniors.

Avec une 2e et 4e places, le pilote d’Aubange actuellement en super forme vient d’engranger 110 points au cours des cinq dernières manches.

Frédéric Weigert, intouchable

Aucune surprise dans le groupe des inters. Ils sont 22 au départ avec un nouveau doublé de Frédéric Weigert, le maître incontesté de la catégorie puisqu’il ne quitte jamais la première place. Il est maintenant assuré du titre après avoir remporté toutes les manches du championnat sauf une à Vaux-Noville.

Derrière cet intouchable champion, la lutte est souvent indécise. Jordan Hébette, Johnny Magen, Morgan Kinziger et Steve Piret revenu de la 12e place terminent dans un mouchoir. Pas de chance pour Maxence Fourny car le pilote d’Ebly chute au premier tour. Souffrant du dos, il est contraint à l’abandon.

La dernière course est de nouveau dominée par le champion verviétois qui n’est jamais inquiété et s’impose avec 5 sec. d’avance sur Steve Piret revenu de la 5e place et Thomas Vilvorder bien remis de sa blessure. Il faut attendre la 7e place pour trouver le premier provincial avec le jeune Dorian Deville devant Johnny Magen et Morgan Kintziger, un trio terminant à plus de 30 sec du champion.

Second doublé pour Florian Touchèque chez les seniors ...

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Florian Touchèque, un vrai passionné de la moto.

Florian, comment s’est déroulée votre course?

Nous étions 34 au départ. Je me suis élancé en 5e position, mais dès le 4e tour, je me retrouve en tête du peloton et termine avec 5 secondes d’avance sur A. Skowron qui avait réussi le meilleur départ. Dans la seconde manche, je m’élance en seconde position dans le sillage de Jean-Michel Mortier. Après un très beau duel, je l’emporte au sprint.

Quels sont vos circuits préférés?

Je suis très à l’aise sur les circuits naturels comme celui de Bercheux et de Morival. La preuve est là, puisque j’ai décroché les deux bouquets sur ces deux terrains tracés dans des pâtures en pente.

Votre palmarès à l’AMPL?

Je roule depuis l’âge de 12 ans mais je n’ai jamais été champion. La chance m’a souvent abandonné, mais j’ai accroché plusieurs tops 5. J’ai débuté dans la catégorie écolage et suivant mes classements au championnat final je me suis retrouvé dans la catégorie des débutants puis des juniors. Cette saison, je roule avec les seniors.

Espérez-vous encore le titre pour cette saison?

Je suis deuxième du championnat, mais je compte 35 points de retard sur Thomas Miget. Il reste encore 100 points à décrocher. Dimanche, je lui ai repris 30 points, mais en motocross, tout est possible. Une chute ou une panne et tout est remis en question. Il ne faut pas oublier que j’ai été blessé au doigt à Cherain; je n’ai pu participer à trois manches ce qui m’a fait perdre de nombreux points pour le championnat.

Pourquoi avoir choisi ce sport?

La famille Touchèque est très connue dans le motocross. Dès mon plus jeune âge, j’ai accompagné mon père qui roule toujours dans la catégorie des experts malgré ses 54 ans. Le proverbe «tel père tel fils» est bien vrai chez nous. Mon jeune frère Logan roule également dans la catégorie des écolages 85 et il est aussi motivé que moi. Comme mon père roule deux courses avant moi, il me renseigne souvent sur les endroits plus dangereux à éviter et me livre de précieux conseils.

Avez-vous subi des blessures durant votre carrière?

(Rires) Je ne les compte plus avec des fractures du doigt, du bras, du tibia, du péroné, de la clavicule, du genou. Après chaque blessure je décide d’arrêter ce sport mais lorsque je suis rétabli je n’attends que la prochaine course pour recommencer. Je joue aussi au foot et au mini-foot, mais je suis d’abord passionné par le motocross.